Dans certains cas, quand la vessie dysfonctionne de manière trop invalidante, en cas de cancer de la vessie envahissant le muscle vésical en profondeur ou de polypes récidivants rapidement malgré les instillations, il peut être nécessaire de retirer tout ou partie de la vessie et de réaliser une reconstruction vésicale.
En cas de cancer, il est préférable de retirer la totalité de la vessie.
En cas de dysfonctionnement sans problème cancéreux, il est possible de garder une petite partie de la vessie pour réaliser une chirurgie d’agrandissement.
Centre d'Urologie Lyon Caluire
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Ces techniques nécessitent d’utiliser de l’intestin pour constituer une poche à l’intérieur de la cavité abdominale. Le chirurgien prélève préférentiellement de l’intestin grêle (environ 60 cm sur les 4 à 6 mètres d’intestin grêle) ce qui ne perturbe pas le transit à terme qui se rééquilibre progressivement.
Cette portion est ainsi exclue du circuit digestif qui est rétabli par une suture bout à bout. Cet intestin est ensuite détubulé et recousu de telle manière qu’il forme une poche qui servira de réservoir pour les urines.
On appelle cela une néovessie. Le patient urine alors par les voies naturelles et vide sa néovessie en réalisant une contraction des muscles de son abdomen pour augmenter la pression dans son ventre et favoriser la chasse de l’urine.
Il est souvent conseillé d’uriner assis, penché en avant. Les premiers mois, l’intestin qui est utilisé pour la confection de cette poche fabrique du mucus qui est éliminé par les urines expliquant l’aspect trouble qui peut être observé, il est conseillé de boire de manière abondante, environ 2 litres par jour afin d’éliminer le maximum de mucus.
La situation s’améliore ensuite progressivement.